dimanche 22 mars 2009

Encore un essai

Rebonjour

Étant déçu de notre tentative ratée de février 2009 en raquette, j'ai regardé pour acheter une petite motoneige pour pouvoir finalement faire ma confluence.

J'en ai trouvé une à Senneterre, un petit Élan 1974, c'est ça... 35 ans d'âge.

Je suis parti de Gatineau le matin du mercredi le 4 mars, vers les 11.00 pour arriver à Senneterre vers 15.30 heure, j'ai essayer la motoneige, je l'ai acheté, mise dans le camion et je me suis rendu à Rouyn, voir ma petite soeur Marie-Claude. Après un bon souper et quelques heures de jasette, je me suis couché vers 1.00 heure du matin.

Debout à 4.30 du matin je suis parti pour le millage 361 de la route de la Baie-James, plus de 600 km à faire. Je suis arrivé sur les lieux vers 13.30 heure, j'ai déchargé la motoneige, attaché le bidon d'essence de surplus sur la motoneige et mis mon sac à dos sur mes épaules, et c'est reparti...

Il faisait environ -7 degré celsius, une belle journée avec un petit vent du sud-ouest. J'ai traversé 5 lacs sans aucun problème, il y avait plus de 4 pieds de neige, mais la motoneige était tellement légère, elle flottait à merveille.

Après plus de 10 km de fait sans problème et ce dans moins de 2 heures, je suis arrivé à un lac sur le long qui n'était pas gelé, j'ai eu beau monter sur une petite colline mais à perte de vue, celui-ci semblait à l'eau clair.

Comme j'avais fait la promesse à Jidi, en effet avant de partir j'ai promis à ma compagne de vie que je ne prendrai aucune chance et que si je ne réussissais pas j'abandonnai pour de bon cette confluence. J'ai tenu la première...la deuxième je ne suis pas sûr encore, je songe à la faire soit en canot ou en kayak à l'été, je devrais apprendre à manipuler un kayak mais je ne crois pas être trop vieux pour apprendre quelque chose de nouveau.

Rendu à ce lac pas gelé, j'ai dû rebrousser chemin, non sans amertume cependant. J'étais à environ 6 ou 7 km de la confluence 52 n 77 o, dans 3 tentatives je n'avais jamais été aussi près.

Donc j'ai rebroussé chemin, cela m'a pris moins de 45 minutes pour le retour, le sentier étant banalisé.

J'ai remis la motoneige dans le camion vers 16.30, il faisait encore beau et le soleil était encore haut, et je suis reparti pour Gatineau, je suis arrivé vers 5.30 vendredi matin, une journée de plus de 1700 km, avec une tempête dans le parc LaVérandry, j'étais brûlé, plus de 24 heures plus tard sans dormir.

La route de la Baie-James était glacé, neige durçi, cela à été assez long mais j'y ai vu un troupeau de caribou , une quarantaine environ qui se promenaient dans le chemin, assez impressionnant je dois vous dire, ils sont entrés dans le bois à environ 20 pieds de mon camion alors que j'étais stationné sur l'accotement...Vraiment impressionnant...

Je me suis arreté à la rivière Rupert, à l'aller et au retour, cette rivière que je connais bien me fascine encore et toujours...

J'étais bien content de mon voyage, bien que seul c'est plus ennuyant. J'aime bien voyager avec Benoit, mon fils. Peut-être qu'il m'enseignera les rudiments du kayak et que nous la ferons ensemble... un jour, c'est une de mes rêves, car je ne lâche pas aussi facilement...

Bon voici le résumé de cette autre tentative, la troisième mais non la dernière j'espère...

Merci à vous tous d'être là.

Richard

jeudi 26 février 2009

DE RETOUR

Bonjour vous tous.

Nous sommes de retour de notre confluence d'hiver, encore une fois cela n'a pas fonctionné. Trop de neige, même en raquettes.

Nous avons fait environ 2 km et nous avons dû rebrousser chemin, trop de neige, nous nous enfoncions environ 18 pouces dans la neige, il est tombé près de 25 centimètres de neige jeudi dernier. Avec les traîneaux en plus ce n'était pas facile.

Voici le résumé de cette expédition ratée.

Nous sommes partis de chez moi dimanche en soirée vers les 20.30, sommes arrivés vers 9.00 le matin au lieu de départ au millage km 358. Nous avons trouvés un endroit pour descendre nos choses pour le départ et nous sommes aller prendre un café au relais situé à une dizaine de km plus loin, histoire de se préparer, et de s'habiller chaudement.

Le vrai départ à commencé vers 10.30, on a constaté assez vite l'épaisseur de la nouvelle neige, et on a su que cela ne serait pas facile, il faisait environ - 25 degré avec un vent du sud assez fort, mais au moins le soleil était de la partie.

A quelques 100 mètres de la vanette, Benoit à défoncé sous la glace d'un petit ruisseau sur lequel nous marchions, juste avant un barrage de castor, il s'est mouillé les pieds, nous avons dû rebrousser chemin jusqu'à la vanette pour qu'il change ses feutres et ses bas mouillés.

Le petit bout sur la rivières était à l'abri du vent, mais rendu au début du lac c'était une toute autre histoire, le vent devait être d'environ 20 km/heure, un peu moins confortable.

Nous avons marché environ 2 km sur ce lac, jusqu'à son extrémité nord, de là nous devions entrer dans le bois jusqu'au prochain lac, une distance d'environ 2.6 km, mais il y avait plus de 2 pieds de neige non durci par le vent, c'est là que l'on s'est rendu compte que ce serait ardu, voir dangereux de continuer.

Dans cette neige et à cette vitesse nous en avions pour plus d'une semaine, sans compter les efforts surhumain à faire constamment

Après une longue pause et une discussion, nous avons décidé d'abandonner (encore une fois) la confluence 52 n 77 o.

Nous sommes revenus sur nos pas, le vent sur le lac avait déjà commencé à remplir nos traces, faites à peine quelques heures avant.

De retour à la vanette vers 16.30, nous avons rembarqué le matériel et nous sommes allés au relais un peu plus au Nord, j'y ai loué un motel pour la nuit, une bonne douche chaude après
autant d'efforts, et plus de 14 heures de route et ce sans trop de sommeil depuis dimanche matin.

Au motel, nous avons rencontré un chic type, Luc, travaillant pour la SDBJ, avec qui nous avons bien discuté de la confluence et autre, une bien belle soirée. Benoit et moi en avons profité pour boire une couple de petite *shoot* de cognac, on a bien dormi.

Mardi matin déjeuner au relais, et on s'est remis en route pour notre retour.

On est allé sur la route du nord, sur une distance d'environ 30 km, jusqu'à la halte du lac Boisrobert, endroit où j'ai stationné mon fifthwheel pendant plusieurs années pour la pêche au printemps.

On s'est arrêté à la rivière Rupert, un paysage incroyable en hiver, de toute beauté. Je crois que tout le voyage valait la peine ne serais-ce que pour prendre des photos de cet endroit en hiver. Nous avons chaussé nos raquettes et nous sommes allé jusqu'au belvédère pour y prendre des photos.

C'est possiblement la dernière fois que je vois cette rivière avec son débit actuel, en effet Hydro-Québec est entrain de dévier une bonne partie de ses eaux pour alimenter les rivières plus au nord en passant par la rivière Eastmain.

Je trouve cela bien triste car la rivière Rupert est une des plus longues, tumultueuses et des plus majestueuses du Québec. Un jour nous regretterons sûrement tous ses *harnachements* de rivières au Québec.

Mais, de nos jours, la stupidité de l'homme et l'appât du gain, nous mènent vers des regrets futurs assurés.

Bon revenons à notre retour...

Nous sommes passés au km 6 de Matagami vers 16.00 heure, là où on doit s'enregistrer à notre entrée sur la territoire de la Baie-James.

Le restant de la route s'est bien passé, la route était beaucoup plus dégagé qu'à notre aller, après un arrêt à Vald'or pour que Benoit puisse aller voir sa mère au travail et remplis la vanette d'essence nous sommes arrivés vers 1.00 du matin dans la nuit de mardi à mercredi. Je dois vous avouer que j'ai dormi toute la nuit et la journée de mercredi, la chaleur du poêle à bois, à la maison, était très agréable.

Voici le résumé de notre confluence d'hiver manqué, hier mercredi, j'étais décidé d'abandonner définitivement cette confluence mais ce matin jeudi, j'ai déjà commencé les recherches pour louer une motoneige ou un 4 roues avec des *track* pour enfin la réussir d'ici quelques semaines, avant que l'hiver finisse.

Benoit, lui pour sa part, aimerais bien la faire en kayak à l'été lors de notre expédition de pêche en juillet prochain.

C'est ENCORE à suivre...

Donc, ce blog restera ouvert encore pour un bout...

Des photos seront ajoutés sur ce site bientôt, ne nous lâchez pas...

Benoit et Richard

samedi 21 février 2009

Voici la carte du trajet pour la confluence

En jaune c'est la route de la Baie-James.

Le point gris sur la gauche c'est l'auto.

La ligne rouge c'est notre trajet en raquettes.

Le point mauve c'est le Quinzee, au centre de la carte.

Et le point orange à droite c'est le point de confluence.


ENFIN...2ième ESSAI

Il reste 1 dodo avant de réessayer la confluence 52 nord 77 ouest.

PETITE RÉCAPITULATION

Bien que j'ai planifié de faire cette confluence en septembre 2008, après avoir débuté les préparatifs en avril 2008 ce 1 er essai s'est soldé par un échec , mon fils Benoit s'est joint à moi au début septembre 2008, (je me préparais à la faire seul). Nous avons eu beaucoup de plaisir à préparer ce premier essai, mais encore plus à essayer de la faire.

Nous avons pu tester ces machines (4 roues) dans des conditions extrêmes. Nous aurions pu faire un vidéo des endroits où nous sommes passés avec ces machines et le vendre à HONDA, c'était digne d'une annonce publicitaire.

Lors de notre abandon en septembre, nous nous étions promis de la faire en motoneige à l'hiver, mais après réflexion, ce n'était pas un gros défi, alors est venu l'idée de la faire en raquettes, comme dirait l'annonce de la caisse Desjardins...De la raquette extrême...

Moi, pour ma part, je fais de la raquette depuis l'âge de 5 ans, et Benoit mon fils, lui à débuté cet hiver. Il en a fait à plusieurs occasions.

Au début janvier, Jidi et moi avons fait un Quinzee (abri de neige, genre igloo), cela ne s'est pas avéré une réussite, et c'était froid.

Fin janvier, Ben et moi en avons construit un autre, histoire de voir le temps que cela prenait. Celui là était beaucoup mieux.

J'ai surveillé la température à la Baie-James tout l'hiver, il faisait par moment dans les -60 degrés celsius la nuit. Mais rassurez vous, dans un Quinzee, il fait toujours -3 ou -4.

Depuis plus de 2 mois je contacte diverses personnes en Abitibi, pour savoir l'état de la neige. Mon ami Pierre, de Rouyn, amateur de plein air, me tient au courant de l'état de la neige dans son coin. J'ai aussi un autre ami, Sylvain de Macamic, que j'ai connu par l'entremise de www.confluence.org, qui me tient au courant de la neige dans son coin. Merci à vous deux.

Cette semaine j'ai discuté par téléphone avec le préposé de la *gate* de la route de la Baie-James, un chic type. J'ai discuté aussi avec une personne de Matagami de la SDBJ, Société de Dévelloppement de la Baie-James, ils sont propriétaires de la route. Elle m'a reférée à une autre personne de Radisson, la capitale de la Baie-James. celui-ci d'une grande gentillesse m'a donné la permission de nous stationner sur le bord de la route pour quelques jours. Il a même avisé la sûreté de la Baie-James et la voirie de notre présence sur l'accotement pour quelques jours.

Que de gens gentils, en fait.

Bon voici les préparatifs.

Depuis plus de 30 jours je compte les dodos, comme un enfant...de 55 ans. À mesure que le temps avance, l'adrénaline monte...Nous sommes à la veille de notre départ.

En fait nous partons demain le 22 février 2009, vers 19.30 de chez moi en Outaouais.

Nous roulerons toute la nuit, environ 1050 kilomètres, pour être sur place lundi matin à la première heure.

Au lever du jour débutera l'expédition, nous prévoyons faire 8 ou 9 kilomètres, la première journée, car nous avons un traîneau avec quelques 60 livres de matériel à tirer derrière nous. À la fin de cette première journée, un peu avant que le soleil se couche, nous fabriquerons notre Quinzee, qui nous servira pour 2 nuits au moins. Cela devrait prendre environ 8 heures à faire ce trajet.

Mardi matin, très tôt, nous partirons pour enfin finaliser notre confluence, sans le traîneau et le matériel, environ 18 kilomètres aller-retour, ce sera notre plus grosse journée, mais ce sera un peu plus vite que la veille, nous prévoyons environ 12 heures de raquettes pour ce trajet.

Mercredi ce sera le retour, encore 8 ou 9 kilomètres avec le matériel jusqu'à la route.

Bien sûr, nous nous donnons quelques jours de plus car nous devons composer avec dame nature, je ne veux pas marcher dans un blizzard et nous perdre, car la Baie-James c'est grand... très grand...

Nous aurons 3 gps et une boussole pour trouver notre trajet.

Voici la liste de matériel que nous apportons: 2 sac de couchages bon jusqu'à -25 celsius, 2 matelas autogonflants, 2 pelles à neiges, pour le Quinzee, 2 toiles de grandes dimensions ainsi qu'une plus petite de couleur orange, pour signaler notre présence, visible facilement du haut des air, celle-ci sera attachée à un arbre près du Quinzee. Nous aurons aussi une hache, une scie, du câbles, etc.

Nous aurons un tarière à glace pour taquiner le poisson, ainsi que les lignes, hameçons et appâts.

Nous aurons des raquettes de rechanges au cas ou, ainsi que des attelages.

Un réchaud au gaz pour le café et réchauffer nos sandwichs, un petit chauffage d'appoint pour le Quinzee, fait de papier de toilette et de combustible à fondue, nous apportons aussi un tuyau d'aspirateur, démontable en petite section, qui nous servira de prise d'air frais pour le Quinzee.

Ensuite la bouffe, fait principalement de sandwichs, fromages, soupes et ragoûts sèches et de barres de chocolat.

Aussi le linge de rechange, au cas ou l'un de nous deux tomberait dans l'eau, mais cela ne m'inquiète pas trop car il doit y avoir plus de 5 pieds de glace sur les lacs, nous ferons environ la moitié du trajet sur ceux-ci.

Nous avons aussi du linge pour la nuit, car notre linge de nuit doit être sec et confortable, pour ne pas frissonner toute la nuit et mal dormir, ainsi nous pourrons mieux récupérer nos forces.

J'ai apporté, comme précaution, plus de 600 heures de *pads chauffant* que nous pourrons mettre dans nos vêtements, bottes, mitaines et même dans les sacs de couchage si besoin est...

Comme vous le voyez, cette expédition demande beaucoup d'heures de préparation ainsi que beaucoup de matériel. Nous devons être prêt à toutes éventualités.

Le plus important pour moi dans cette expédition, c'est le temps passé avec Benoit, mon fils.

Nous serons pendant quelques jours ensemble, côte à côte, 24 heures par jour. Que de beaux moments en perspective...

Voici l'essentiel de notre expédition, je vous ferai part de commentaires, photos et vidéos à notre retour.

Si nous ne réussissons pas encore cette fois ci, au moins nous aurons eu le plaisir de la préparer et d'essayer de la faire.

Merci à vous tous de nous lire, de nous soutenir.

Un gros merci à ceux qui nous aident à faire de cette expédition une réussite, par vos conseils et vos remarques.

Benoit et Richard.

lundi 26 janvier 2009

Merci à Sylvain de macamic

Sylvain a dit...
Bonjour Richard, j'ai lu que vous aviez fixé une date de départ pour votre expédition.

À lire votre blogue, je pense que vous sous-estimez le niveau de difficulté de votre projet. En raquette en hors-piste il vous est très difficile d'évaluer la distance que l'on peut parcourir.

Plusieurs facteurs peuvent influencer la distance que l'on peut parcourir dans une journée. Le froid, le vent, l'état de la neige, le matériel ne sont que quelques facteurs qui peuvent influencer la réussite d'une expédition. Si tout va bien à mon avis vous pourrez parcourir au maximum 8 à 10 km lors de votre première journée, car vous aurez à construire votre quinzee.

À votre deuxième journée, vous pourrez vous rendre à votre confluence et revenir à votre abri.

Et le troisième jour,vous pourrez revenir à votre véhicule. Donc comme vous le voyez je pense que vous devrez prévoir plus de temps pour réaliser votre confluence. Je vous souhaite bonne chance et soyez prudent.
25 janvier 2009 09:14
Richard Brisebois a dit...
Merci Sylvain

Nous prévoyons, dans les meilleurs temps, 2 jours, mais comme nous avons pratiquement toute la semaine pour la faire, on a du temps de plus, je prévois aussi une tempête de neige qui nous obligerais à rester dans le quinzee tout une journée ou même deux.

Je ne veux pas prendre de risque de nous perdre sur ce grand territoire dans une tempête de neige.

Je suis bien conscient des risques, je ne peux sûrement pas tout prévoir mais au moins nous avons quelques jours de plus pour les cas ou...

Nous aurons la bouffe et les vêtements nécessaires en cas de chutes dans l'eau, on a des sacs étanches pour les sacs de couchages , le linge de rechange, des bottes et du combustible.

Nous avons aussi de quoi se nourrir sur place avec du poisson, boissons chaudes, cognac, etc. En plus de la bouffe préparé avant notre départ.

Et si cette aventure s'annonce trop difficile, je me donne l'espace pour changer d'idée, tout comme en septembre dernier en 4 roues.

Je dois t'avouer que Benoit et moi avons autant de plaisir à préparer cette confluence que nous en aurons sûrement à la faire, peu importe si nous devons abandonné en cours de route.
Merci beaucoup.

P.S.

La semaine prochaine Ben et moi allons fabriquer un *quinzee* sur mon terrain, histoire de voir le temps que cela va nous prendre à le construire, je vais même y passer quelques nuits pour y voir les améliorations à y faire.

Nous allons aussi, dès la réception du traîneau qui est commandé, faire un essai de temps et d'endurance avec celui-ci rempli comme il le sera à la Baie-James, ainsi nous pourrons jugé de la distance que nous pourrons parcourir dans un certain délai.

Nous aurons aussi une paire de raquettes de rechanges en cas de bris.

Merci Sylvain, tes conseils nous sont très utiles

Richard

jeudi 22 janvier 2009

La date du départ

Benoit est venu souper ce soir, nous avons fixé la date du départ.

Nous partirons le lundi le 24 février vers l'heure du dîner, nous prévoyons arrivé sur les lieux du départ en raquettes vers les minuit, nous dormirons quelques heures dans la vanette de Ben et au lever du jour nous chausserons nos raquettes pour notre 17.47 km.

Nous aimerions faire environ une douzaine de km et construire notre *quinzee* près d'un lac, si après la construction de celui ci nous avons le temps et qu'il fait encore jour, nous poursuivrons vers la confluence sans le matériel qui sera laissé dans le *quinzee*, ainsi nous serons plus rapide.

Mais nous devrons être à la confluence 52 N 77 O pendant qu'il fait encore clair car nous devrons prendre des photos pour le site www.confluence.org . Le retour vers le *quinzee* peu se faire sous l'ombre de la lune...

Le mercredi matin, comme le retour devrait être plus rapide nous en profiterons pour taquiner le poisson, surtout que nous serons sur le bord d'un lac.

Il est possible aussi que nous en profitions pour faire une autre confluence, la 51 N 78 O, sur notre chemin de retour, le tout dépendant de la température et de notre état physique. Celle ci n'est que de 5.5 km aller.

Nous verrons sur le terrain...Sur place...

Je vais demandé à Benoit d'essayer de mettre la carte sur le blog avec les tracés projetés, ainsi que celui que nous avons fait en septembre 2008. Pour moi, c'est au delà de mes compétences en ordinateur

Merci à ceux qui nous suivent...

Richard

lundi 19 janvier 2009

Finalement ce sera un *Quinzee*

Bonjour vous tous.

Finalement ce sera un *quinzee* qui nous servira d'abri pour le coucher lors de notre confluence d'hiver.

Un *quinzee* c'est un amas de neige que nous ferons, battus par nos raquettes et dans lequel nous creuserons un trou qui servira d'entrée et au centre une grande surface, assez grande pour nous y installer pour le nuit, c'est comme les tunnels que nous faisions dans la neige lorsque nous étions petit.

L'avantage d'un *quinzee* c'est que la température à l'intérieur se maintient au alentour de -3 à-4 degré celsius, peu importe la température extérieur. La neige est un très bon isolant.

L'abri que j'ai construit dans ma cour ne s'avère pas trop chaud, en effet la seule protection que j'ai c'est la toile, et avec celle-ci la température intérieur est sensiblement la même qu'à l'extérieur, j'ai bien essayé de la chauffer à l'aide de chandelle mais des chandelles à -30 ne fonctionne pas très bien, elle se consume à peine et ne dégage pratiquement pas de chaleur.

Lorsque je chassais en Abitibi, je me faisais une sorte de petit réchaud fabriquer avec un rouleau de papier hygiénique inséré dans une boîte de tabac en métal, le tout imbibé dans du combustible à fondue, pour en avoir fait l'essai cela fonctionne pour quelques heures, voilà le problème de chaleur réglé pour l'intérieur de *quinzee*.

Benoit devrais venir chez moi jeudi pour que nous discutions des préparatifs et de l'itinéraire à suivre.

Le plus court chemin à faire en raquettes est d'une longueur de 17.47 km, sur ce tracé il y a plusieurs lacs à traversé, pour une distance de plus de 5 milles, ce qui inquiète un peu Benoit, mais avec les - 60 degré fahrenheit qu'il y a eu là-bas je ne suis pas trop peureux d'aller sur les lacs dans ce coin là. Et en plus sur un lac les côtes sont assez rares...Donc plus facile à *raquetter*.

Nous devrions prochainement, Benoit et moi, faire une randonnée dans les alentours de chez moi, histoire de se chronométrer pour savoir la distance que nous parcourons en raquette avec un traîneau à tirer derrière soi en 1 heure.

Il ne reste que 36 dodos avant notre départ, une belle aventure s'annonce...

Vous nous suivez vous tu?

Richard