jeudi 9 octobre 2008
DE RETOUR
Excusez le retard pour le blog mais j'avais des ennuis techniques.
Nous sommes revenus sans pouvoir finaliser la confluence, ce n'est que partie remise, nous la ferons en février en motoneige.
Voici le récit de l'expédition...
Nous sommes partis vers 17.00 heure dimanche le 28 septembre 2008, nous avons roulé toute la nuit. Nous avons atteint le superbe site des rapides de la rivière Rupert, vers les 5.30 du matin.
Nous avons attendus que le jour se lève pour que Benoit puisse voir la beauté et la majestuosité (je ne sais pas si c'est un mot) de ses rapides. La Rupert est une , sinon la plus grosse rivière au Québec.
Nous sommes arrivés au Relais routier, au millage 381 vers les 8.30, nous avons déchargé les 4 roues, et le matériel, assemblés le radeau que j'ai dû démonter pour le transport.
Vers 10.00 nous sommes allés déjeuner au relais. Et vers 10.30 nous avons mis notre train en branle.
Après avoir cherché un peu le chemin d'accès d'Hydro-Québec qui a été construit en 1987 lors de l'installation de la ligne de transport.
Premier obstacle, les ponceaux ont été enlevés après la construction de la ligne. Nous arrivons à une rivière large d'environ 40 pieds, sans aucune façon de savoir la profondeur, l'eau étant d'une couleur brun sombre, nous avons dû sonder la rivière. J'ai traversé cette rivière avec le radeau à 4 roues avec le Mouton pour sonder de l'autre coté, elle avait par endroit 5 pieds de profondeur.
Benoit m'a lancé le canot avec le matériel à l'intérieur, j'ai pris une corde de 100 pieds, Benoit l'a attaché à la Mule et il a traversé le cours d'eau pendant que je le tirais avec le Mouton, cela a bien été, mais c'était profond. Nous espérions, à ce moment là, que ce soit le plus difficile mais bien d'autres surprises nous attendaient.
Nous avons rouler dans un chemin de gravier sur une distance de 2 km environ jusque sous la ligne de haute-tension.
Après avoir bifurqué vers la droite sous cette ligne, nous avons traversé quelques barrages de castors, nous sommes arrivés à une autre rivière, mais comme Hydro-Québec avait enlevé les ponceaux il y avait des amoncellements de gravier d'environ 8 pieds de haut, dans le chemin, que nous devions escaladé avec les machines. Ça été du sport, croyez moi. Benoit devait faire le contre poids sur la Mule et me freiner lors des descentes de ses monticules de gravier pour ensuite descendre dans la rivière abruptement pour la traverser.
Nous devions sonder chaque cours d'eau pour faire sûre que nous pouvions les traverser sans le canot et le radeau de 4 roues. Nous avons ainsi traversés 4 rivières et barrages de castors.
Après 3 km de notre point de départ et plusieurs heures de planification, nous arrivons au bout de ce chemin de gravier pour tomber dans un marais, mais pas un marais comme par ici. C'est plutôt un marais flottant, genre 4 pieds d'eau avec un marais de mousse d'environ 3 pieds d'épais flottant à la surface.
Pas besoin de vous dire qu'on en a *wincher* une * shoot*. Parfois, je restais pris dans ce marécage , la Mûle calée jusqu'au siège, et Benoit lui aussi, un peu plus loin.
Benoit a bien ri tout le long de me voir aller, perdant le contrôle de la Mule dans ses marécages, il a quelques *clip* de ses moments. J'essaierai de mettre les photos et les *clip* sur le blog.
Benoit avait apporté des casques *walkie-talkie*, ainsi on pouvait se parler et dire où passer et ne pas passer. Nous avons compris assez vite que ce n'était pas une bonne idée de passer dans les traces du 4 roues qui était en avant.
Après 7 km dans ses marais, il commençait à être tard, nous devions nous installer pour la nuit. Benoit m'a aidé à monter les toiles, pendant qu'il allumait un feu pour le souper j'ai monté les 2 petites tentes sous la toile et fait les lits pour la nuit.
Nous avons mangé notre spaghetti et nous nous sommes couchés vers 20.30, on était debout depuis dimanche matin, avions fait 1050 km en camion et 9 km en 4 roues, dans des conditions difficiles, et ce... sans dormir.
On étaient fatigués mais bien fière de notre 36 heures... Nous avons eu bien du plaisir dans notre journée. On a bien rit de se voir enlisé, tous les deux, avec les 4 roues.
Dans l'aller avec le camion, nous avons beaucoup jasé, on a évoqué des moments de l'enfance à Benoit. J'ai trouvé cela très agréable.
Mardi matin nous sommes réveillés vers 7.00, après un repos de près de 10 heures. Nous n'avons pas eu froid pendant la nuit, les sacs de couchage 3 étoiles ont bien fait leur travail.
Nous avons déjeuner, toast sur le feu pour Ben et grill cheese pour moi.
On a décidé d'un commun accord de faire un bout à pied, histoire de voir à quoi ressemblait le
terrain. Nous avons fait 2 km dans un marécage pire que celui de la veille. On s'est rendu jusqu'au premier lac, de là, nous avons vu tout le chemin parcouru ainsi qu'une partie de celui à faire.
Après avons pris notre position au gps, nous avons décidé de ne pas continuer la confluence.
Nous avons décidé que nous la ferions en février, en motoneige. Benoit a une semaine de relâche à l'université, on en profitera à ce moment.
Donc, ce *blog* restera ouvert jusqu'à ce moment là.
Vers 11.00 nous sommes repartis vers le campement, nous avons chargé les 4 roues, et c'est reparti pour le retour.
Le retour a été plus facile, nous savions déjà la profondeur des cours d'eau, et nous avions développé une technique pour chaque obstacle.
Nous avons bien rigolé, tout le long du parcours.
On est arrivé au camion vers 18.00, on a chargé les 4 roues et le matériel et on est allés souper au relais. La bouffe, au relais c'est pas fort, fort, et très dispendieux.
Nous sommes partis du relais vers 19.00, nous sommes allés jusqu'à la rivière Eastmain, plus au nord, à environ 15 km, avant qu'il ne fasse trop sombre.
Vers 20.00 heure nous prenons le chemin du retour. Nous avons roulé toute la nuit et sommes arrivés à Gatineau vers 9.30 le mercredi matin.
Ce que je retire, moi personnellement de cette aventure, c'est le bon temps et les belles conversations que j'ai eu avec Benoit tout au long de ce voyage.
J'ai aimé nos échanges d'idées pour contourner chaque obstacle, les encouragements de part et d'autres. Les rires à profusions.
Définitivement pour moi c'est une des plus beau moment que j'ai passé avec mon fils Benoit depuis 26 ans, et j'espère en vivre plusieurs autres dans l'avenir avec lui.
Pour ceux qui savent la relation que j'ai eu avec Benoit, savent très bien de quoi je parle.
Si cela était à recommencer, je n'hésiterais pas un instant...
Merci Benoit pour ses beaux moments, cela a été une très bonne idée que tu te joignes à moi pour cette expédition.
Merci à ceux qui nous ont suivi, tout le long des préparatifs, dans lesquels j'ai eu beaucoup de plaisir aussi.
Merci à Sylvain, l'ex à Jidi, pour la remorque.
Merci à Yvon, pour son 4 roues et son canot.
Merci à ma blonde Jidi, pour la préparation de la bouffe et les encouragements.
Merci à Nathalie, ma belle-fille, pour m'avoir passé Benoit pour quelques jours.
Merci à vous tous.
Benoit et Richard Brisebois
Nous sommes revenus sans pouvoir finaliser la confluence, ce n'est que partie remise, nous la ferons en février en motoneige.
Voici le récit de l'expédition...
Nous sommes partis vers 17.00 heure dimanche le 28 septembre 2008, nous avons roulé toute la nuit. Nous avons atteint le superbe site des rapides de la rivière Rupert, vers les 5.30 du matin.
Nous avons attendus que le jour se lève pour que Benoit puisse voir la beauté et la majestuosité (je ne sais pas si c'est un mot) de ses rapides. La Rupert est une , sinon la plus grosse rivière au Québec.
Nous sommes arrivés au Relais routier, au millage 381 vers les 8.30, nous avons déchargé les 4 roues, et le matériel, assemblés le radeau que j'ai dû démonter pour le transport.
Vers 10.00 nous sommes allés déjeuner au relais. Et vers 10.30 nous avons mis notre train en branle.
Après avoir cherché un peu le chemin d'accès d'Hydro-Québec qui a été construit en 1987 lors de l'installation de la ligne de transport.
Premier obstacle, les ponceaux ont été enlevés après la construction de la ligne. Nous arrivons à une rivière large d'environ 40 pieds, sans aucune façon de savoir la profondeur, l'eau étant d'une couleur brun sombre, nous avons dû sonder la rivière. J'ai traversé cette rivière avec le radeau à 4 roues avec le Mouton pour sonder de l'autre coté, elle avait par endroit 5 pieds de profondeur.
Benoit m'a lancé le canot avec le matériel à l'intérieur, j'ai pris une corde de 100 pieds, Benoit l'a attaché à la Mule et il a traversé le cours d'eau pendant que je le tirais avec le Mouton, cela a bien été, mais c'était profond. Nous espérions, à ce moment là, que ce soit le plus difficile mais bien d'autres surprises nous attendaient.
Nous avons rouler dans un chemin de gravier sur une distance de 2 km environ jusque sous la ligne de haute-tension.
Après avoir bifurqué vers la droite sous cette ligne, nous avons traversé quelques barrages de castors, nous sommes arrivés à une autre rivière, mais comme Hydro-Québec avait enlevé les ponceaux il y avait des amoncellements de gravier d'environ 8 pieds de haut, dans le chemin, que nous devions escaladé avec les machines. Ça été du sport, croyez moi. Benoit devait faire le contre poids sur la Mule et me freiner lors des descentes de ses monticules de gravier pour ensuite descendre dans la rivière abruptement pour la traverser.
Nous devions sonder chaque cours d'eau pour faire sûre que nous pouvions les traverser sans le canot et le radeau de 4 roues. Nous avons ainsi traversés 4 rivières et barrages de castors.
Après 3 km de notre point de départ et plusieurs heures de planification, nous arrivons au bout de ce chemin de gravier pour tomber dans un marais, mais pas un marais comme par ici. C'est plutôt un marais flottant, genre 4 pieds d'eau avec un marais de mousse d'environ 3 pieds d'épais flottant à la surface.
Pas besoin de vous dire qu'on en a *wincher* une * shoot*. Parfois, je restais pris dans ce marécage , la Mûle calée jusqu'au siège, et Benoit lui aussi, un peu plus loin.
Benoit a bien ri tout le long de me voir aller, perdant le contrôle de la Mule dans ses marécages, il a quelques *clip* de ses moments. J'essaierai de mettre les photos et les *clip* sur le blog.
Benoit avait apporté des casques *walkie-talkie*, ainsi on pouvait se parler et dire où passer et ne pas passer. Nous avons compris assez vite que ce n'était pas une bonne idée de passer dans les traces du 4 roues qui était en avant.
Après 7 km dans ses marais, il commençait à être tard, nous devions nous installer pour la nuit. Benoit m'a aidé à monter les toiles, pendant qu'il allumait un feu pour le souper j'ai monté les 2 petites tentes sous la toile et fait les lits pour la nuit.
Nous avons mangé notre spaghetti et nous nous sommes couchés vers 20.30, on était debout depuis dimanche matin, avions fait 1050 km en camion et 9 km en 4 roues, dans des conditions difficiles, et ce... sans dormir.
On étaient fatigués mais bien fière de notre 36 heures... Nous avons eu bien du plaisir dans notre journée. On a bien rit de se voir enlisé, tous les deux, avec les 4 roues.
Dans l'aller avec le camion, nous avons beaucoup jasé, on a évoqué des moments de l'enfance à Benoit. J'ai trouvé cela très agréable.
Mardi matin nous sommes réveillés vers 7.00, après un repos de près de 10 heures. Nous n'avons pas eu froid pendant la nuit, les sacs de couchage 3 étoiles ont bien fait leur travail.
Nous avons déjeuner, toast sur le feu pour Ben et grill cheese pour moi.
On a décidé d'un commun accord de faire un bout à pied, histoire de voir à quoi ressemblait le
terrain. Nous avons fait 2 km dans un marécage pire que celui de la veille. On s'est rendu jusqu'au premier lac, de là, nous avons vu tout le chemin parcouru ainsi qu'une partie de celui à faire.
Après avons pris notre position au gps, nous avons décidé de ne pas continuer la confluence.
Nous avons décidé que nous la ferions en février, en motoneige. Benoit a une semaine de relâche à l'université, on en profitera à ce moment.
Donc, ce *blog* restera ouvert jusqu'à ce moment là.
Vers 11.00 nous sommes repartis vers le campement, nous avons chargé les 4 roues, et c'est reparti pour le retour.
Le retour a été plus facile, nous savions déjà la profondeur des cours d'eau, et nous avions développé une technique pour chaque obstacle.
Nous avons bien rigolé, tout le long du parcours.
On est arrivé au camion vers 18.00, on a chargé les 4 roues et le matériel et on est allés souper au relais. La bouffe, au relais c'est pas fort, fort, et très dispendieux.
Nous sommes partis du relais vers 19.00, nous sommes allés jusqu'à la rivière Eastmain, plus au nord, à environ 15 km, avant qu'il ne fasse trop sombre.
Vers 20.00 heure nous prenons le chemin du retour. Nous avons roulé toute la nuit et sommes arrivés à Gatineau vers 9.30 le mercredi matin.
Ce que je retire, moi personnellement de cette aventure, c'est le bon temps et les belles conversations que j'ai eu avec Benoit tout au long de ce voyage.
J'ai aimé nos échanges d'idées pour contourner chaque obstacle, les encouragements de part et d'autres. Les rires à profusions.
Définitivement pour moi c'est une des plus beau moment que j'ai passé avec mon fils Benoit depuis 26 ans, et j'espère en vivre plusieurs autres dans l'avenir avec lui.
Pour ceux qui savent la relation que j'ai eu avec Benoit, savent très bien de quoi je parle.
Si cela était à recommencer, je n'hésiterais pas un instant...
Merci Benoit pour ses beaux moments, cela a été une très bonne idée que tu te joignes à moi pour cette expédition.
Merci à ceux qui nous ont suivi, tout le long des préparatifs, dans lesquels j'ai eu beaucoup de plaisir aussi.
Merci à Sylvain, l'ex à Jidi, pour la remorque.
Merci à Yvon, pour son 4 roues et son canot.
Merci à ma blonde Jidi, pour la préparation de la bouffe et les encouragements.
Merci à Nathalie, ma belle-fille, pour m'avoir passé Benoit pour quelques jours.
Merci à vous tous.
Benoit et Richard Brisebois
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